| Une exposition en coopération
avec la cité internationale des Arts de Paris, la province de Salzburg,
le centre autrichien, le ministère de l’ education, de la culture et de
l’ Art, ainsi que des partenaires internationaux. Artists : Ovidiu Anton, Guillaume Aubry, Alexandra Baumgartner, Catrin Bolt, Åsil Bøthun, Eva Chytilek, Audrey Cottin, Jakob Emdal, Eva Engelbert, Ann Guillaume, Akiko Hoshina, Franz Kapfer, Maryse Larivière, Sissa Micheli, Takao Minami, Judith Pichlmüller, Vanessa Safavi, Marie-Alice Schultz, Charlene Shih, Pier Stockholm, Ozlem Sulak, Shingo Yoshida, Anna-Sabina Zürrer. Au fil des époques, Paris a toujours attiré les artistes et les intellectuels du monde entier. Chaque année, la Cité internationale des Arts permet à plus de 300 artistes français et étrangers de séjourner à Paris, pour y développer un projet et découvrir la scène artistique locale. Comment cette ville, riche d’ une histoire et de traditions séculaires, influence-t-elle ces artistes? Quelles ont été leurs attentes, leurs idées et l’imaginaire qu’ils ont développé durant ce temps de résidence ? A quel type de conditions de production et nouvelles opportunités ont-ils dû faire face? Représentatifs de différents champs de la création visuelle (photographie, peinture, installations, vidéo etc.), les travaux exposés des artistes-résidents – tous issus de pays différents – parlent de leur séjour à Paris, expriment leur point de vue sur leur quotidien et l’actualité, en miroir à leurs propres expériences. Dans ses travaux, Akiko Hoshina recouvre des objets d’argile qui, dans le processus de séchage et avec des éléments tels que le temps, le température et l’humidité, vont encore plus se dénaturer. L’objet d’ origine se métamorphose alors et prend pour l’artiste une tout autre dimension émotionnelle. Les objets présentés lors de l’exposition ne sont aujourd’ hui plus utilisés, telles ces chaussures ayant appartenues à un de ses amis, ou encore des lettres qu’elle a reçus lors de son séjour à la Cité internationale des Arts, d’avril 2008 à mars 2009. Dans ses photographies, elle montre la transformation d’une robe qui est liée à une histoire d’amour malheureuse au début de son séjour à Paris. Elsy Lahner |